La mise en évidence du bacille de la peste, Hong-Kong 1894 - ENS - École normale supérieure Accéder directement au contenu
Autre Publication Scientifique bibnum Année : 2009

La mise en évidence du bacille de la peste, Hong-Kong 1894

Résumé

Although the plague has claimed the life of millions of people over the centuries, it no longer poses a major risk to public health. Spread by fleas, the disease mainly infects small animals, and can occasionally be transmitted to humans. According to figures released by the World Health Organization, 2,118 cases of human plague were reported in 2003, of which 182 were fatal. How, in the space of a century, did this notorious disease go from being the scourge of humanity to a rare and relatively well-controlled pathology? The key to this advance was the detailed description of the bacteria by the Franco-Swiss doctor Alexandre Yersin: the bacteria was named Yersinia pestis in his honour. Following Yersin’s work, research was oriented towards antiserum treatment, the administration of antibiotics, and the prevention of infection through the development of vaccines. Thanks to these measures, the plague is no longer in the news. Yet the methodology that led Yersin to make his discovery remains relevant whenever scientists are confronted with a new epidemic and attempt to identify its causes. Thus, in recent years, the same type of approach has been used to study emerging diseases such as AIDS, SARS, Chikungunya and the Ebola virus.
Bien qu’elle ait décimé des millions de personnes au cours des siècles, la peste ne constitue plus aujourd’hui un problème majeur de santé publique. Transmise par les puces, cette maladie affecte surtout les petits animaux, et peut occasionnellement être transmise à l’homme. Selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de cas humains en 2003 était de 2118, dont 182 mortels. Comment cette maladie tristement célèbre est-elle passée, en un siècle, du rang de fléau de l’humanité à celui de pathologie rare et relativement bien contrôlée ? La description précise de la bactérie par le médecin franco-suisse Alexandre Yersin, a été à la base de ce progrès : elle sera nommée Yersinia pestis en son honneur. Suite à ses travaux, les recherches se concentrèrent sur les moyens de soigner les malades par des sérothérapies et l’administration d’antibiotiques, et de protéger de l’affection par la mise au point de vaccins. Si, grâce à ces mesures, la peste n’est donc plus à proprement parler un sujet d’actualité, la méthodologie qui a conduit Yersin à sa découverte est toujours pertinente lorsque les scientifiques sont confrontés à une nouvelle épidémie et cherchent à en identifier les causes. Ainsi, ces dernières années, le même type de démarche a-t-il été mis en place afin d’étudier des maladies émergentes comme le SIDA, le SRAS, le chikungunya ou encore le virus Ébola.

Domaines

Bactériologie
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Citer

Alice Lebreton. La mise en évidence du bacille de la peste, Hong-Kong 1894. 2009, ⟨10.4000/bibnum.514⟩. ⟨hal-04077385⟩
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