Rire et faire rire : tensions esthétiques et éthiques dans la seconde moitié du XVIIe siècle français
Résumé
Le rire relève pleinement de l’ethos galant, moyennant une épuration et une rationalisation dont les travaux de Dominique Bertrand on retracé le processus . Bien entendu, à côté de cette attitude normative, il existe de nombreuses transgressions et de nombreux jeux avec ces limites du rire, qu’ont souligné de nombreux travaux récents. Toutefois, au sein même du discours théorique, l’ambivalence éthique de ce rire demeure : en un temps où le littéraire est d’abord recherche de pacification, le rire est toujours susceptible d’introduire des fractures, par le sentiment de supériorité qui s’affirme à travers lui.