, En ce qui concerne les métaphysiciens, le tort de certains d'entre eux

. Bergson, En revanche, je pense possible de tenir à un holisme métaphysique, concernant non pas tel ou tel aspect d'un problème scientifique particulier, mais le vivant en tant que totalité organisée ; tel celui dont se réclame Aristote qui, sans employer ce terme d'holisme, voit au sein du vivant une cause d'unité. Ce qui est repris et renouvelé par saint Thomas, qui, non seulement voit une cause d'unité, à l'oeuvre dans le vivant

, Ainsi, la solution plus large à ce débat réductionnisme/holisme consiste à mettre chaque point de vue à son niveau de réalité. Le point de vue réductionniste est en effet méthodologiquement scientifique. Le point de vue holiste, faisant appel à une cause d'unité, -et, surtout peut-être, à une cause d'existence et

. Rezsöhazy, de liberté -autre que les relations d'interactions au sein de la structure du vivantest

, Pour conclure, il faut reconnaître que la méthode d'analyse cartésienne tirée du Discours de la méthode reste méthodologiquement féconde ; c'est celle, en tout cas, dont les principes fondent l'ensemble des sciences, et tout particulièrement la biologie. Ainsi, le réductionnisme scientifique, qui se pratique selon le principe de l'analyse du tout complexe en éléments simples répond à la méthodologie scientifique. Cependant, le passage inverse du simple au tout complexe ne s'effectue pas aussi facilement : on n'est pas encore parvenu à « fabriquer » du vivant. Comme l'indique M. Morange, « la biologie synthétique dont l'objectif à long terme est de fabriquer un organisme vivant artificiel peut être considérée comme l

, ou du moins les difficultés rencontrées, seront aussi le moyen de mettre éventuellement le doigt sur le non-réductible, sur ce qui émerge du fonctionnement intégré des composants élémentaires, Morange d'ajouter : « L'échec éventuel de ces projets

M. Morange, « Réduction et émergence en biologie, p.45, 2014.

M. Morange, « Réduction et émergence en biologie » p. 45. en lien avec la pensée et l'âme non seulement substantielle mais aussi subsistante, pour utiliser ici la richesse de cette distinction thomiste, qui peut grandement influer sur la matière, 2014.