L. 'encyclopédiste-Étymologue-Épaulera-le-moraliste-dès-qu-'il-le-pourra, «. Notamment-en-signalant-que, and . Heva, de l'autre de « calamitas » et de « vae » (elle est cause létale par sa prévarication) 63 . Et s'il se montre quelquefois bienveillant 64 , c'est par compassion pour une créature perçue comme le maillon faible de l'humanité 65 Un siècle et demi plus tard, Élipand ( ? 808), archevêque adoptianiste de Tolède, écrit à l'hérétique Miguetius, et en vient, pour commenter Iob 14, 4 (« Qui sera exempt de souillure ? Personne »), à déplorer que la femme soit à l'origine de la maladie de l'homme : « Quis est? hominum sine querela, quis poterit iustus esse qui natus est ex muliere? = qui est exempt de la maladie des hommes ? Qui, étant né d'une femme, pourrait être juste » 66, Soyons exact, lorsque Pierre Damien, au coeur du XI e siècle, éructera sa détestation des femmes, il ne s'agira assurément que des concubines (pellex) de clercs, autrement dit et en l'occurrence les membres simoniaques du Clergé. Mais comment être sûr qu'une charge aussi dévastatrice contre les pellices, qui n'ont tout de même rien à voir avec les meretrices (« prostituées »), dont il sera question un peu plus loin, n'est point destinée à pourfendre toute représentante du sexe dit faible

L. Ainsi and . Futur-Évêque-marbode-de-rennes, 1035-1123), dans une lettre à Robert d'Arbrissel, vocifère contre la femme publique, clameurs qui ne sont peut-être que la partie émergée d'une farouche misogynie : « Les vêtements [des pécheresses endurcies] sont fendus par leurs utérus tuméfiés d'avoir méprisé les préceptes Bien pire est la déchirure faite à leurs âmes. Les utérus ont été rompus par l'épanchement de l, pp.5-6

. De-ecclesiasticis-officiis and . Ii, 13 : la femme « serviendum viro quadam servitudine libera et dilectione plena

X. Etymologiae, 17 : « vir » provient d'une combinaison de « vis » et de « virtus », « mulier » dérive de « mollitia » et devrait donc se lire « mollier ». Voir M.-Th. d'Alverny, Comment les théologiens et les philosophes voient la femme », dans Cahiers de Civilisation Médiévale, pp.105-129, 1977.

P. Damien, . Contra-clericorum-intemperentiam, . Vii, P. Contra-pellices-clericorum, and . Cxlv, 410AB : « Vos alloquor, o lepores clericorum, pulpamenta diaboli, projectio paradisi, virus mentium, gladius animarum, aconita bibentium, toxica convivarum, materia peccandi. Vos inquam, alloquor gynecaea hostis antiqui, upupae, ululae, noctuae, lupae, sanguisugae contemptis praeceptis, Voir Ch. Oulmont, Les débats du clerc et du chevalier dans la littérature poétique du Moyen-Age Quarum tumentibus uteris scissa sunt vestimenta, pp.28-68, 1911.

J. Effuso-partu-rapti-sunt-uteri, . Dalarun, and . Ève, 1486A ? cité, avec les deux illustrations suivantes, par, Marie ou Madeleine ? La dignité du corps humain féminin dans Borresen, K.E., « Fondements anthropologiques de la relation entre l'homme et la femme dans la théologie classique », dans Concilium, pp.37-53, 1976.

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