Étude de bioindicateurs en fonction de l’occupation d’un sol agricole haut-normand - Université Pierre et Marie Curie Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2012

Étude de bioindicateurs en fonction de l’occupation d’un sol agricole haut-normand

Marc Legras
Jean Trap
Jérôme Cortet
Steven Criquet
Guenola Pérès

Résumé

Le sol est une ressource soumise à de nombreuses pressions. Matrice essentielle, son suivi, mais aussi sa gestion, sont actuellement fortement basés sur des données physicochimiques, pédologiques, géologiques et/ou externes (occupation). Le programme national « Bioindicateurs » de l’ADEME présenté aux JES 2012 par G. Peres a pour ambition de proposer une série d’indicateurs biologiques capables de renseigner sur l’état de dégradation et/ou de restauration des propriétés et des fonctions des sols.42 indicateurs biologiques (microflore ; micro-, méso-, macrofaune ; flore) ont été étudiés sur 13 sites ateliers (agricoles, urbains, forestiers, contaminés ou non) ; ils sont susceptibles de répondre à un stress environnemental et/ou de décrire un état global ou spécifique.Les résultats présentés ici sont spécifiques au site atelier d’Yvetot (76) où six zones ont été définies en fonction de l’usage et de l’occupation du sol (GC : grande culture, SI et SII prairies de restauration, SIII et SIV prairies temporaires dont SIII en culture, PP prairie permanente). L’âge des parcelles du système prairial est également une entrée possible. L’ensemble du site est situé sur le plateau limoneux du pays de Caux. La campagne nationale d’échantillonnage de sol a eu lieu au printemps 2010 dans des conditions identiques sur l’ensemble des sites ateliers. Une base de données a été créée et les partenaires du programme ont proposé un traitement commun et pertinent à l’ensemble des données.Les premiers résultats issus du site agricole d’Yvetot sont présentés et discutés par compartiments biologiques. En fonction des compartiments considérés, les résultats d’abondance, de diversité et d’activité sont parfois corrélés au statut carboné des parcelles. Cependant, il apparaît très souvent que les caractéristiques initiales des modalités (modes de conduite, données physicochimiques) n’expliquent pas l’état des communautés biologiques.A titre d’exemple et pour illustrer ce contraste, la figure 1 présente le résultat de l’activité -Galactosidase (Pessac) qui permet de discriminer significativement (p<0,005) non seulement les modes de conduite (GC, PR, PT, PP) mais également l’historique prairial. A l’inverse la figure 2 montre que l’étude de l’abondance de la macrofaune totale (IRD) n’est pas en mesure de discriminer significativement une grande culture d’une prairie permanente dans les conditions d’Yvetot, bien que cette composition faunistique soit dominée par les vers de terre. En effet, étudié de façon distincte, l’abondance lombricienne (Ecobio Rennes) discrimine les GC et PR des PT et PP.
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Dates et versions

hal-02749410 , version 1 (25-03-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02749410 , version 1
  • PRODINRA : 212174

Citer

Marc Legras, Jean Trap, Thierry Beguiristain, Antonio Bispo, Josselin Bodilis, et al.. Étude de bioindicateurs en fonction de l’occupation d’un sol agricole haut-normand. 11èmes Journées d’Etude des Sols, Mar 2012, Versailles, France. ⟨hal-02749410⟩
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